La Voix du Nord 06-08-2000

Publié le par Association ESSOR

Quand M. Dogbé, le Togolais et M. Dhainaut, le Français se rencontrent

Ils préparent déjà la rencontre de 2002

 

 

 

En février dernier, nous relations dans nos colonnes le séjour de Jean-Marie-Dhainaut, conseiller principal d'éducation au lycée privé Baudimont, à l'institut l'Essor, à Lomé, capitale du Togo. Les raisons de cette visite étaient de rencontrer tous les acteurs de la vie scolaire, directeurs, responsables divers, élèves, et tout l'environnement économique et social de cette école, et des écoles de la capitale, afin de rendre plus humains les différents échanges et projets que les deux écoles mettent en place depuis bientôt trois ans.

 

 

 

Les classes de l'école de Lomé aient une classe correspondante en France pour qu'un échange à part égale existe et que de nombreux projets se mettent en route, ensemble. Il en va de même pour les professeurs. Des périodes précises ont été fixées pour que des élèves se rendent à Lomé, pour à la fois découvrir la culture africaine et togolaise.

En projets, l'accueil des professeurs togolais à Arras pour développer un supplément de formation.

 

 

 

Depuis une vingtaine d'années, la situation économique au Togo s'est peu à peu dégradée, essentiellement à partir de 1975 avec l'effondrement des cours mondiaux des matières premières. Les conséquences de la dette extérieure sont lourdes au niveau social pour les couches les moins favorisées. Les ressources par ménage s'amenuisent, les tarifs douaniers augmentent, les salaires sont bloqués, le recrutement limité et le chômage s'étend, surtout pour les jeunes.

C'est dans cet environnement que s'inscrivent les relations oui sont en train de se créer entre les deux écoles. Bien sûr, depuis plusieurs années, pour répondre à certains besoins élémentaires de cette école, le lycée Baudimont envoie du matériel pédagogique divers, ordinateurs, livres scolaires, pour donner la possibilité au maximum de jeunes et de professeurs de travailler dans les meilleures conditions. Mais c'est loin d'être suffisant. Il faut permettre à tous ces jeunes d'exister, d'être reconnus et de devenir des partenaires à part entière dans cet échange. Le projet de la prochaine rentrée scolaire est de faire en sorte que toutes les classes de l'école de Lomé aient une classe correspondante en France pour qu'un échange à part égale existe et que de nombreux projets se mettent en route, ensemble. Il en va de même pour les professeurs. Des périodes précises ont été fixées pour que des élèves se rendent à Lomé, pour à la fois découvrir la culture africaine et togolaise.

En projets, l'accueil des professeurs togolais à Arras pour développer un supplément de formation.

 

Publié dans Articles de presse

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